Tract du PCF d’Indre-et-Loire et de l’UEC Tours « Le dernier mot du modernisme gaulliste : la répression – Le responsable c’est le gouvernement » (7 mai 1968)

1968-05-07 Tract PCF-37 UEC Tours Le responsable c'est le gouvernement p1

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Informations sur le document

Nature : Tract

Titre : Le dernier mot du modernisme gaulliste : la répression – Le responsable c’est le gouvernement

Organisations éditrices : Fédération d’Indre-&-Loire du PCF et UEC Tours

Date imprimée : 7 mai 1968

Nombre de pages : 1

Support : Papier blanc   État : jauni  Format :   21 x 27 cm

Impression : typographie

Imprimerie : La Voix du Peuple – 35 rue Bretonneau - Tours

Lieu et date de collecte : Tours / 7 mai 1968

Résumé:

« Une situation intolérable s’est créée dans l’Université par suite du refus persistant du pouvoir gaulliste de doter la France d’un système d’Éducation Nationale moderne et démocratique qui permettrait aux étudiants et aux professeurs de travailler dans des conditions normales. […] Le gouvernement prépare des mesures restrictives à l’entrée dans les Facultés ». À Tours, l’insuffisance des locaux, notamment au Collège Scientifique Universitaire et à la Faculté de Lettres est particulièrement flagrante. « Cette politique de sacrifice de l’Université a favorisé les agissements de groupes irresponsables dont les conceptions de lutte et les mots d’ordre n’offrent aucune perspective aux étudiants. […] Il est inacceptable que le gouvernement prenne prétexte du comportement d’une infime minorité pour interrompre les études de dizaines de milliers d’étudiants à quelques jours des examens, investir la Sorbonne et le quartier latin, déchaîner la répression policière. […] Les Communistes exigent […] la libération des emprisonnés […] la réouverture des Facultés […] la mise en œuvre d’un plan d’urgence [pour l’Université] ». « Une première solution d’ensemble […] implique la disparition du pouvoir des monopoles et l’avènement d’une démocratie véritable […] Dans ces luttes, la place des intellectuels, des étudiants est aux côtés de la classe ouvrière […] avec le Parti Communiste Français qui combat pour la liquidation du capitalisme et la réalisation du socialisme ».

Contextualisation et remarques : Cette déclaration se situe après l’évacuation de la Sorbonne par la police (3 mai 1968) et les premières barricades qui y font suite et des condamnations d’étudiants les 4 et 5 mai.

La forme d’une déclaration commune entre la fédération communiste et les cercles d’étudiants communistes de Tours marque la totale identité de vue entre les deux organisations.

Ce tract a été aussi édité en miméographie (voir ici).

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